La réduction des couts des solutions informatiques, la nécessaire accélération des projets, l’alignement des solutions à des contextes organisationnels et fonctionnels fortement évolutifs, sont autant d’arguments pour basculer du « cycle en V » à la spirale du développement continu.
Pour autant, ces intentions se heurtent souvent à la rigidité des solutions et le projet déçoit ses acteurs et ses commanditaires. La collaboration client-fournisseur vole alors en éclat et c’est l’échec du projet.
Un développement agile ne peut se concevoir que sur la base d’une solution technique permettant elle-même la remise en cause de ses fondements sans « tout casser ».
Les commanditaires doivent être informés que la contrepartie de ce choix de développement, c’est une moindre testabilité du logiciel (induite par l’utilisation massive de l’héritage, du sous-typage et de la résolution tardive de type, par exemple), une sécurisation moindre des données induite par la simplification des schémas de données, voire leur disparition (dans les bases NoSQL).
